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[Fragmento]
GABINETE DEL MINISTRO DE INSTRUCCIÓN PÚBLICA
DE LOS CULTOS Y DE LAS BELLAS ARTES
[Febrero 1879.]
No crea que la he olvidado. No he podido salir de mi ministerio y esa es la
única causa de mi larga desaparición. Le aseguro que a menudo he preparado una
escapada para ir a verla, por lo menos dos horas; una serie de personajes
oficiales, que he estado obligado a recibir, me retenían siempre.
Estoy afligido y desolado por haber prometido a Flaubert pasar los días
de asueto con él. Es demasiado tarde ahora. Él me espera.
¡Si yo le contase, señora, todos los pensamientos que me frecuentan, no me
acusaría de haberla olvidado!...
1. Es a la señora Brainne (hija de Rivoire, director del Nouvelliste de Rouen) a la que MaupassanT debía dedicar su novela Une Vie. (Léonie Brainne murió en 1883.)
Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant
[Fragment]
CABINET
DU MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
DES CULTES ET DES BEAUX-ARTS
[Février 1879.]
... Ne croyez point que je vous ai oubliée ! Je n'ai point pu sortir de mon
ministère et voilà toute la cause de ma longue disparition. Je vous assure que
j'ai souvent préparé une sortie pour aller vous voir, avant deux heures ; des
séries de personnages officiels, que j'étais obligé de recevoir, me
retenaient toujours.
... Je suis navré, désolé d'avoir promis à
Flaubert de passer les jours gras avec lui. Il est trop tard maintenant. Il
m'attend.
Si je vous disais, Madame, toutes les pensées
qui me hantent, vous ne m'accuseriez point de vous avoir oubliée !...
1 C'est à Mme Brainne (fille de Rivoire, directeur du Nouvelliste de Rouen) que Maupassant devait dédier son roman Une Vie. (Léonie Brainne mourut en 1883.)
Puesto en formato html por Thierry Selva: http://maupassant.free.fr/