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Guy de Maupassant

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A ROBERT PINCHON
(original en francés)

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Domingo, 7 de agosto [1880]

      Querido La Toque,
      Pásmate si esta no es mi escritura. Tengo un ojo, que dice Zola, en el antro, de modo que estoy obligado a dejar ambos en los despachos. En fin, la presente es para decirte que cuento con verte este verano en Étretat, pero adviérteme unos días antes de tu llegada.
      Segundo: Puedes enviarme en el acto una lista de comedias de salón de dos a cinco personajes para ser representadas en unas casas que no son como la Tellier, pero donde les gusta divertirse (envía también un pequeño catálogo para vírgenes).
      Si tienes algunas, envíalas impresas por correo porque hay unas damas que están muy excitadas. 
      Si hay un papel para tí, ven a interpretarlo.
      Sobre esto, te la estrecho, mi viejo zig, y te ruego dar saludos a tu familia.
      Tu viejo Germiny1

       PRUNIER  JOSEPH

      P.D. El papel es de la casa Le Poittevin, lo que explica las tachaduras.

1. Ver la nota de la carta Nº 164 (14 de febrero de 1880) 

Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant


A ROBERT PINCHON    

Dimanche 7 août [1880].

      Mon cher La Toque,
      T'épate pas si ce n'est pas mon écriture. J'ai un œil qui dit Zola à l'antre, de sorte que je suis obligé de les laisser aux cabinets tous les deux. Enfin la présente est pour te dire que je compte te voir cet été à Étretat, mais préviens-moi quelques jours avant ton arrivée.
      Deuxio : peux-tu m'envoyer illico tout de suite une liste de comédies de salon de deux à cinq personnages pour être jouées dans des maisons qui ne sont pas Tellier, mais où on aime à rigoler (envoie aussi un petit assortiment pour vierges).
      Si t'en hâs quelques unes, enveye-les imprimais par la boîte à lettres passe que y a des dames qui sont très excitées. Si n'y a un rôle pour té, viens t'en le jouer.
      Sur ce, je te la serre, mon vieux zig, et je prie de ne pas m'oublier auprès de ta famille.
      Ton vieux Germiny1.

      PRUNIER JOSEPH

     P. S. - Le papier est de la maison Le Poittevin, c'est ce qui explique les taches.

    1 Voir la note de la lettre N° 164 (14 février 1880).      

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