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[Fragmento]
Saida, viernes [julio 1881]
Siempre una sola palabra, mi querida madre, nada más que para darte mis
novedades que son excelentes. Acabo de alcanzar un pico justo en los
chotts sin haber encontrado ningún Bou-Amama. Salgo en una hora para Argel
donde voy a buscar por fin el correo y unos periódicos, pues no he recibido
nada desde mi salida de este pueblo. Soporto admirablemente el calor. Y te
aseguro que es extenuante en las altas mesetas. Hemos viajado un día entero con
el siroco que nos abrasaba el cuerpo. No se podían tocar los cañones de los
fusiles que nos quemaban las manos. Bajo todas las piedras se encontraban
escorpiones. Hemos visto unos chacales, y unos camellos muertos que despedazaban
unos buitres.
Un oficial de zouaves de los que hemos encontrado
un destacamento en pleno desierto, me ha dicho que Zola había escrito un
artículo sobre mí en el Figaro...
Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant
[Fragment]
Saïda, vendredi (juillet 1881].
Toujours un seul mot, ma bien chère mère, rien que pour te donner de mes
nouvelles qui sont excellentes. Je viens de pousser une pointe jusqu'aux chotts
sans avoir rencontré aucun Bou-Amama. Je pars dans une heure pour Alger où je
vais enfin trouver des lettres et des journaux, car je n'ai rien reçu depuis
mon départ de cette ville. Je supporte admirablement la chaleur. Et je t'assure
qu'elle était raide sur les hauts plateaux. Nous avons voyagé un jour entier
avec le siroco qui nous soufflait du feu dans la figure. On ne pouvait plus
toucher aux canons de nos fusils qui nous brûlaient les mains. Sous toutes les
pierres on trouvait des scorpions. Nous avons rencontré des chacals, et des
chameaux morts que dépeçaient des vautours.
Un officier de zouaves dont nous avons rencontré
le détachement en plein désert m'a dit que Zola avait fait un article sur moi
dans le Figaro...
Puesto en formato html por Thierry Selva: http://maupassant.free.fr/