Carta anterior: 577 |
Carta 578 |
Carta Siguiente:579 |
Martes [noviembre de 1889]
Mi querido primo,
Encuentro tan sorprendente tu pretensión de
hacerme pagar la calefacción durante mis ausencias de París, a pesar de
nuestros acuerdos bien establecidos y de nuestras conversaciones, que prefiero
no calificarla.
En cuanto al calefactor, ninguna duda existe ni
puede existir; nunca ha sido una cuestión para mí. No he sido consultado.
Estaba ausente. Tu esposa y tú me habéis hablado del contratiempo que os
causaría a largo plazo, la ausencia de François1. Todo esto queda
sin contestación y sin discusión posible, perfectamente claro entre nosotros.
No puedo entonces aceptar el proceder que empleas conmigo, y debo recordar que
sin mi muy vehemente intervención, mi padre y mi madre habrían roto
absolutamente contigo con ocasión de tu modo de tratar una cierta cuestión de
interés relativa a la herencia de mi abuelo.
Como no quiero explicaciones por este asunto de
la calefacción y dado que no puede haberlas, viendo el giro que toma esta
cuestión, voy a ponerlo en manos de mi abogado, el señor Jacob, calle del
Faubourg Montartre, 1, en el momento de mi llegada a Normandía, donde voy a
pasar ocho días aproximadamente. Desde todos los puntos de vista, una decisión
judicial me convendrá. Ninguna duda, repito, puede existir. Nunca ha sido una
cuestión para mí el calefactor. Añado que tu jamás has dado a mi sirviente
la pequeña gratificación acordada por tu esposa y por tí, mientras que yo
daba diez francos por mes a todas tus criadas, nada más que para abrir mi
puerta en mi ausencia.
En cuanto al inquilino del bajo, no tengo que
ocuparme del asunto del calefactor por él. He mantenido una entrevista especial
con Lucie, donde ha sido decidido que yo indicaría la siguiente condición: El
fuego encendido, a gastos comunes, del 15 de noviembre al 15 de abril, el
regulador de la cuenta estando situado sobre el lugar, excepto en el caso en el
que el pago no se hiciese.
Pero yo no acepto del todo tu proceder, y hago el
balance de nuestras relaciones.
Confirmo que he impedido a mi familia romper
contigo una primera vez. He pagado todos los gastos que incumben al propietario2...
1
François Tassart.
2 Falta la última parte de esta carta. Es, a continuación, de estas
desavenencias con su primo cuando Maupassant toma la decisión de mudarse e irse
a instalar a la avenida de Victor Hugo, 14 (Cf. Souvenirs de François Tassart,
capítulo XV)
Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant
Mardi [novembre 1889].
Mon cher cousin,
Je trouve si surprenante la prétention de me
faire payer le chauffage du calorifère pendant mes absences de Paris, en dépit
de nos conventions bien arrêtées et de nos conversations, que je préfère ne
pas la qualifier.
Quant au chauffeur, aucun doute n'existait et ne
pouvait exister ; il n'en a jamais été question pour moi. Je n'ai pas été
consulté. J'étais absent. Ta femme et toi m'avez parlé de cet ennui que vous
causerait l'éloignement, l'absence de François1. Tout cela était sans
contestation et sans discussion possible, parfaitement clair entre nous. Je ne
puis donc accepter le procédé que tu emploies envers moi, et je dois me
rappeler que sans mon intervention très vive, mon père et ma mère auraient
absolument rompu avec toi à l'occasion de ta manière d'agir dans une certaine
question d'intérêt relative à l'héritage de mon grand-père.
Comme je ne veux pas d'explication pour cette
affaire de chauffage et qu'il ne peut y en avoir, étant donné la tournure que
prend cette question, je vais remettre les pièces entre les mains de mon
avoué, M. Jacob, 4 rue du Faubourg Montmartre, dès que je serai revenu de
Normandie, où je vais passer huit jours environ. A tous les points de vue, une
décision judiciaire me conviendra. Aucun doute, je le répète, ne pouvait
exister. Il n'a jamais été question du chauffeur pour moi. J'ajoute que tu
n'as jamais donné à mon domestique la petite gratification annoncée par ta
femme et par toi, alors que moi je donnais dix francs par mois à toutes tes
bonnes, rien que pour ouvrir ma porte en mon absence.
Quant au sous-locataire, je n'ai pas à m'occuper
de la question de calorifère pour lui. J'ai eu une entrevue spéciale avec
Lucie, où il a été décidé que j'indiquerais la condition suivante : le feu
allumé à frais communs du 15 novembre au 15 avril, le règlement du compte
ayant lieu sur place, sauf dans les cas où le payement n'aurait pas lieu.
Mais je ne retiens de tout ceci que ton
procédé, et je fais le bilan de nos relations.
Je constate que j'ai empêché ma famille de
rompre avec toi une première fois. Que j'ai payé tous les frais incombant au
propriétaire2...
1 François Tassart.
2 La dernière partie de cette lettre manque.
C'est à la suite de ce différend avec son cousin que Maupassant prit le parti
de déménager et d'aller s'installer 14, avenue Victor Hugo (Cf. Souvenirs de
François, chap. XV).
Puesto en formato html por Thierry Selva: http://maupassant.free.fr/