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Guy de Maupassant

Carta 641
A UN ADMINISTRADOR DE
LA SOCIEDAD "LAS ROCAS BLANCAS"

(original en francés)

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     La Guillette, Étretat
[¿agosto de 1890?]

      Querido Señor,
      He aceptado encantado, el otro día, la amable proposición que usted me ha hecho de formar parte del consejo de administración de las Rocas Blancas.
      Vengo hoy a rogarle que considere como nula mi aceptación. He respondido afirmativamente no obedeciendo a otro deseo que ser agradable con usted y con la familia Vallois, pero la reflexión me ha mostrado que habría cometido un error a todos los efectos mezclándome en este asunto.
      Y he aquí las razones que me han determinado tan rápido a cambiar de resolución.
      No quiero, de entrada, ocuparme de ninguna especie de cuestión financiera ni empresarial de ningún género. Esto necesariamente me distraería de lo que yo hago, y yo deseo no tener más preocupaciones que mi trabajo.
      A continuación, no tendría ni el tiempo ni las ganas de asistir a las sesiones, de discutir cuestiones de las que no entiendo nada.
      Finalmente tengo la intención muy consolidada de abandonar Étretat tan pronto pueda vender mi casa en condiciones ventajosas, y de no volver a esta comarca donde el clima me resulta odioso.
      No tengo necesidad de decirle que estoy absolutamente a su disposición para cualquier asunto relacionado con la prensa donde yo podría serle útil, y que me esforzaré en llamar la atención pública sobre las Rocas Blancas, tan pronto tenga ocasión de ello.
      Añada, querido Señor, con todos mis lamentos, la expresión de mis más cordiales sentimientos.

      GUY DE MAUPASSANT

Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant


A UN ADMINISTRATEUR DE LA SOCIETÉ "LES ROCHES BLANCHES"

La Guillette, Étretat.
[Août 1890 ?]

      Cher Monsieur,
      J'ai accepté vivement, l'autre jour, l'aimable proposition que vous m'avez faite de faire partie du conseil d'administration des Roches Blanches.
      Je viens aujourd'hui vous prier de considérer comme nulle mon acceptation. J'ai répondu affirmativement, n'obéissant qu'au désir de vous être agréable et d'être agréable à la famille Vallois, mais la réflexion m'a démontré que j'aurais tort à tous égards de me mêler de cette affaire.
      Et voici les raisons qui m'ont déterminé si vite à changer de résolution.
      Je ne veux, d'abord, m'occuper d'aucune sorte de question financière ni d'entreprise d'aucun genre. Cela forcément me distrairait de ce que je fais, et je désire n'avoir d'autres préoccupations que ma besogne.
      Je n'aurais, ensuite, ni le temps ni le désir d'assister aux séances, de discuter des questions auxquelles je n'entends rien.
      Enfin j'ai l'intention bien arrêtée de quitter Étretat aussitôt que j'aurai pu vendre ma maison dans des conditions avantageuses, et de ne plus venir dans ce pays dont le climat m'est odieux.
      Je n'ai pas besoin de vous dire que je suis absolument à votre disposition pour toute affaire de presse où je pourrais vous être utile, et que je m'efforcerai d'appeler l'attention publique sur les Roches Blanches, chaque fois que j'en trouverai l'occasion.
      Agréez, cher Monsieur, avec tous mes regrets, l'expression de mes sentiments les plus cordiaux.

      GUY DE MAUPASSANT

Puesto en formato html por Thierry Selva:  http://maupassant.free.fr/