Carta anterior: 733

Guy de Maupassant

Carta 734
A JACOB
(original en francés)

Carta Siguiente:735

[¿Octubre o noviembre de 1891?]

     Querido Sr.,
     Usted tiene otro asunto, Maison Tellier. Lea mi nota que usted querrá llevar mañana a Straus con ese dossier.

    NOTA:

     Existe en el despacho del Sr. Jacob otro dossier, el de la Maison Tellier, de un valor esencial en este nuevo asunto.
     Advertido por un librero inglés que los ejemplares de la Maison Tellier estaban agotados con Havard, desde hacía 3 meses, hice constatar mediante un alguacil ese hecho que fue reconocido. Luego el Sr. Jacob, en mi nombre, hizo un requerimiento al editor de tener en almacén, dentro de las veinticuatro horas siguiente, una edición de 500 ejemplares.
      Una tirada apresurada fue obtenida la misma noche, pero él solicitó sin embargo un respiro de 12 horas.
      Este hecho prueba entonces absolutamente que, bajo mi amenaza de apropiarme de la obra, Havard, sin vacilar, reconoció, por su inmediata obediencia, que no tenía el derecho de dejar su almacén un solo día desprovisto de uno solo de mis volúmenes, puesto que se trata de un libro de Cuentos incluido en el mismo contrato que Des Vers y que él reconocía y firma sobre tal documento.

      GUY DE MAUPASSANT.

Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant


A Me JACOB

  [Octobre ou novembre 1891 ?]

     Cher Monsieur,
     Vous avez un autre dossier, Maison Tellier. Lisez ma note que vous voudrez bien apporter demain à Straus avec ce dossier.

     NOTE :

      Il existe chez M. Jacob un autre dossier, celui de La Maison Tellier, d'une valeur essentielle dans cette nouvelle affaire.
      Prévenu par un libraire anglais que les exemplaires de La Maison Tellier étaient épuisés chez Havard, depuis 3 mois, j'ai fait constater par huissier ce fait bien reconnu. Puis M. Jacob, en mon nom, a fait sommation à l'éditeur d'avoir en magasin, dans les 24 heures, une édition de 500 exemplaires.
     Un tirage forcé a été obtenu la nuit même, mais il a fallu cependant me demander un répit de 12 heures.
     Ce fait prouve donc absolument que, sous ma menace de reprendre l'œuvre, Havard, sans hésitation, a reconnu, par son obéissance immédiate, qu'il n'avait pas le droit de laisser son magasin un seul jour démuni d'un seul de mes volumes, puisqu'il s'agit là d'un livre de Contes compris sur le même traité que Des Vers et qu'il le reconnaît et le signe sur cet acte.

      GUY DE MAUPASSANT

 Puesto en formato html por Thierry Selva:  http://maupassant.free.fr/