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Guy de Maupassant

Carta 617
A FERDINAND BRUNETIÈRE
(original en francés)

Ferdinand Brunetière (1849-1906) Carta Siguiente:618

   [Carta telegrama]

[23 de mayo de 1890.]

      Mi querido amigo, su pregunta me sorprende. Es una Didon y no una Sapho1. He escrito por todas partes Didon, pues acabo de ver mis pruebas. Me sirvo de la fábula de Virgilio.
      Le he escrito a su casa esta mañana aceptando su amable invitación.

      Cordialmente

MAUPASSANT

1 Brunetière, que publicaba entonces Notre Coeur en la Revue des Deux Mondes, había creído descubrir en el personaje de la Señora de Burne una cierta atracción hacia el safismo, y se lo había preguntado, tal vez irónicamente, a Maupassant.

Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant


A FERDINAND BRUNETIÈRE

   [Carte télégramme]
[23 mai 1890.]

      Mon cher ami, votre question m'étonne. C'est une Didon et pas une Sapho1. J'ai écrit partout Didon, car je viens de voir mes épreuves. Je me sers de la fable de Virgile.
      Je vous ai écrit chez vous ce matin en acceptant votre aimable invitation.

      Bien cordialement

      MAUPASSANT

      1 Brunetière, qui publiait alors Notre Cœur dans la Revue des Deux Mondes, avait cru discerner dans le personnage de Mme de Burne une certaine attirance vers le saphisme, et il avait questionné, peut-être ironiquement, Maupassant.

  Puesto en formato html por Thierry Selva:  http://maupassant.free.fr/