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DE GUSTAVE DE MAUPASSANT
AL SR. JACOB
(original en francés)

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Martes [1893]

      Señor,
      Es mi amigo y representante quién os remitirá esta carta. Cuando usted tenga alguna cosa urgente que comunicarme, puede recurrir a él. Le leerá unos pasajes de la carta que le escribo; puede ponerse de acuerdo con él, esto adelantará las cosas. ¿Sacará a la venta los libros en febrero? ¿Por qué no hacer una única venta? Guy tenía, según creo, una biblioteca bastante ordinaria. Tras la muerte de Guy, el Sr. Lavareille no es nada más que el representante de la Sra. de Maupassant, y usted, Sr. Jacob, con todos los derechos... Es entonces a usted a quién se debe uno dirigir para llevar a cabo esta liquidación. Como estamos los tres de acuerdo, deseo acabar y tomar lo más pronto posible, la posesión de mi parte, salvo varias cosas que si son necesarias, dejarlas indivisibles. Si por algún lado encuentra algún obstáculo, yo iré a los tribunales, que se los levanta y que se repartan al menos los valores... Póngase de acuerdo con mi representante. Se lo repito, esto marchará más rápido. El Sr. Dr. Andon [?] se ha encargado por mí de enseñarle todas las contradicciones que han tenido lugar en las cartas escritas en relación con la publicación de l'Angélus y de Après. En cuanto a la cama que usted me propone, la rechazo porque tiene valor. Había pensado en comprarla en la venta para la niña, pero mis medios no me lo permiten, y además, lo que es más disuasorio, es que en mi casa no tengo lugar para meterla. Acepto la proposición de la Sra. de Maupassant en cuanto a los retratos; los guardaré en mi casa para la niña o que la Sra. de Maupassant los tome, lo dejo a su elección.
      Mi parte debe estar intacta; la niña debe imputar todos los gastos del legado a la Sra. de Maupassant. Si entonces ella elige por un millar de francos unos objetos, no diré nada, pero si esto se va a seis o diez mil, no tendré el medio de hacer parecida generosidad. Es necesario, repito, que pueda levantar a mi familia; ¿de este modo usted me dice que la Sra. de Maupassant tiene la intención de tomar como recuerdo objetos sin valor, unos objetos que ella había regalado a su hijo? Pues bien, en esos objetos hay justamente un juego de figuras de chimenea de Sévres, de buena pasta; los vasos son inferiores pero el reloj de péndulo es muy bello y llegará a unos precios muy elevados;: 5 a 6 mil francos; al igual que un reloj de péndulo Louis XVI, etc. En ese caso me veré obligado a solicitar un contra-peritaje.
      Usted mismo, como albacea tutor de la niña, me parece que en el interés de ésta, usted debe proceder de acuerdo conmigo. Yo, en la venta, no quiero recomparar más que cosas insignificantes: los gemelos de marina - el barómetro - el fusil - un pequeño mueble que estaba en su despacho, llamado sinfonier, donde él guardaba sus notas. Más dos de sus colgaduras que él tenía por costumbre arrojar sobre sus canapés. Si esto no sube más allá del valor y que yo tenga a alguien en la venta, la Sra. d'Harnois por ejemplo, u otra, le rogaré que me las haga comprar. Quisiera agregar, Señor, la seguridad de mi consideración muy distinguida.

      GUSTAVE DE MAUPASSANT

      Villa Simone
      Sainte-Maxime-S/M (Var).

      1 Administrador judicial.

Traducción de José M. Ramos González para http://www.iesxunqueira1.com/maupassant


`DE GUSTAVE DE MAUPASSANT Á Me. JACOB 

 Ce mardi [1893.]

      Monsieur,
      C'est mon ami et mon représentant qui vous remettra cette lettre. Quand vous aurez quelque chose de pressé à me communiquer vous pouvez avoir recours à lui. Il vous lira des passages de la lettre que je lui écris ; vous pouvez vous entendre avec lui, cela avancera bien les choses. Vous remettez à février la vente des livres ? Pourquoi ne pas faire une seule et même vente ? Guy avait, je crois, une bibliothèque bien ordinaire. Depuis la mort de Guy, M. Lavareille1 n'est rien que le représentant de Mme de Maupassant, et vous, M. Jacob, avez tous les droits... C'est donc à vous qu'on doit s'adresser pour faire marcher cette liquidation. Comme nous sommes tous les trois d'accord, je désire en finir et être mis le plus tôt possible en possession de mon quart, sauf à laisser plusieurs choses, s'il le faut, dans l'indivision. Si d'un côté vous rencontrez des obstacles, je ferai demander au tribunal, alors, qu'il les lève et qu'on partage au moins les valeurs... Entendez-vous pour tout cela avec mon représentant. Je vous le répète, cela marchera bien plus vite. M. Dr Andon [?] est chargé par moi de vous montrer toutes les contradictions qui ont eu lieu dans les lettres écrites à propos de la publication de l'Angélus et de Après ! Quant au lit que vous me faites proposer, je refuse parce qu'il a de la valeur. J'avais pensé à le racheter à la vente pour l'enfant, mais mes moyens ne me le permettent pas, et ensuite, ce qui coupe tout, c'est que chez moi il n y a pas une place pour le mettre. J'accepte la proposition de Mme de Maupassant pour les portraits ; je les garderai chez moi pour l'enfant ou Mme de Maupassant les prendra, à son choix.
      Mon quart doit être intact ; l'enfant doit faire tous les frais du legs à Mme de Maupassant. Si donc celle-ci choisit pour un millier de francs d'objets, je ne dirai rien, mais si cela devait aller à six ou dix mille, je n'aurais pas le moyen [sic] de faire pareille générosité. Il faut, je le répète, que je puisse élever ma famille ; ainsi vous me dites que Mme de Maupassant a l'intention de prendre comme souvenir des objets sans valeur, des objets qu'elle avait donnés à son fils ? Et bien, dans ces objets-là il y a justement une garniture de cheminée Sèvres, pâte tendre ; les vases sont inférieurs mais la pendule est très belle et atteindra des prix très élevés : 5 à 6 mille francs ; de même une pendule Louis XVI, etc. etc. Dans ce cas je serais forcé de demander une contre-expertise. Vous-même, comme subrogé tuteur de l'enfant, il me semble que dans l'intérêt de l'enfant vous devez marcher d'accord avec moi. Moi, à la vente, je ne veux faire racheter que des choses insignifiantes : les jumelles de marine - le baromètre - le fusil - un petit meuble qui était dans son cabinet de travail, dit chiffonnier, où il mettait ses notes. Plus deux de ses tentures qu'il avait l'habitude de jeter sur ses canapés. Si cela ne monte pas au delà de la valeur et que j'aie quelqu'un à la vente, Madame d'Harnois par exemple, ou tout autre, je prierai de me les faire racheter. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ma considération très distinguée.

      GUSTAVE DE MAUPASSANT

      Villa Simone
      Sainte-Maxime-S/M (Var).

1 Administrateur judiciaire.

 Puesto en formato html por Thierry Selva:  http://maupassant.free.fr/